Budget mobilité : 5 étapes clés pour une mise en œuvre réussie
L’accord de Pâques du gouvernement Arizona le stipulait : le 1er janvier 2026, toutes les entreprises belges qui proposent des voitures de société devaient aussi offrir à leurs employés la possibilité d’un budget mobilité. Finalement, cette obligation sera reportée (probablement de plusieurs mois), le gouvernement devant encore trancher plusieurs éléments. Ce report ne doit pas inciter les entreprises à mettre le dossier au frigo. Car il nécessite une réelle préparation. Voici 5 leviers pour réussir cette transition.
1. Définir un cadre clair dès le départ
Mettre en place un budget mobilité ne s’improvise pas. Les employeurs disposent encore d’une certaine latitude pour déterminer comment le dispositif s’applique, mais cette liberté n’a de sens que si elle repose sur une base solide. Il est essentiel de fixer des règles précises : à qui s’adresse le système, quand peut-on y accéder, quelles fonctions peuvent éventuellement en être exclues. Une politique bien cadrée réduit le risque de discussions au cas par cas et garantit une application uniforme au sein de l’entreprise.
2. Fixer le budget sur des bases objectives
Le montant attribué ne se décide pas au hasard. Il dépend directement de la structure actuelle de la car policy : type de leasing, TCO, catégories de véhicules selon la fonction, etc. Ces éléments servent de référence pour calculer un budget équitable. Les entreprises doivent également anticiper les impacts indirects, comme la suppression de certaines indemnités liées à la voiture. Une bonne communication interne est donc cruciale pour éviter toute incompréhension.
3. Trouver le bon équilibre entre flexibilité et gestion
Le budget mobilité repose sur 3 piliers : le véhicule propre, les alternatives de mobilité douce et, en dernier recours, le versement en cash. Chaque option a ses avantages, mais aussi ses contraintes administratives. Le remboursement d’un loyer ou d’un abonnement de transport, par exemple, demande un suivi rigoureux et obéit à des conditions strictes. Pour que le dispositif reste gérable, il faut donc trouver un juste milieu entre diversité des choix et simplicité de gestion.
4. Aligner le budget mobilité sur les autres avantages
L’arrivée de ce nouveau dispositif impose une relecture des plans de rémunération flexibles déjà en place. Le budget mobilité ne doit pas entrer en conflit avec un plan cafétéria existant. Certaines combinaisons — comme un leasing vélo prévu hors du budget mobilité — peuvent faire perdre des avantages fiscaux. L’ensemble des options de mobilité doit être regroupé sous un même cadre pour garantir cohérence et conformité.
5. Sécuriser le dispositif et automatiser le suivi
Un autre enjeu souvent sous-estimé concerne la conformité légale. Les remboursements doivent être vérifiés. Pour éviter les erreurs et les contrôles fastidieux, il est recommandé d’utiliser des outils numériques capables d’automatiser la vérification et de centraliser les choix des collaborateurs.
En bref, le budget mobilité ne se résume pas à une nouvelle case à cocher dans le package salarial. Il s’agit d’une réforme de fond qui transforme la gestion de la mobilité en entreprise. Bien anticipée, elle peut devenir un atout stratégique, tant pour la durabilité que pour l’attractivité de l’employeur.
Written by FLEET.be