La durabilité est un pilier essentiel de la stratégie de KBC

'Nous constatons l'intérêt grandissant des entreprises pour la durabilité.'
Mathieu Neirinck, programme manager Développement durable KBC Belgique

Le secteur financier peut apporter une contribution importante à la lutte contre le réchauffement climatique: il peut aider à minimiser l'impact négatif et à maximiser l'impact positif, en particulier par la sélection des crédits et des fonds d'investissement proposés ainsi que des risques assurés. KBC est l'une des 38 banques dans le monde à avoir signé l'engagement collectif des Nations unies en faveur de l'action climatique (UN Collective Commitment to Climate Action (CCCA)).

'Nous renforçons notre engagement en faveur de la durabilité et contre le réchauffement climatique. Nous prenons notre rôle dans la transition sociétale très au sérieux', déclare Mathieu Neirinck, programme manager développement durable de KBC Belgique.

En signant le CCCA, KBC s'engage à présenter des objectifs climatiques concrets d'ici septembre 2022. Et ce, pour des secteurs qui ont un impact environnemental considérable et qui sont également fortement représentés dans les portefeuilles de crédits de la banque, tels que l'immobilier, la mobilité et l'énergie.

Avec ces objectifs, KBC contribue à l'écologisation de ces secteurs. KBC pourrait également être amené à cesser le financement de certains actifs en raison de leur impact environnemental. KBC a ainsi récemment exclu le financement de nouveaux champs pétroliers et gaziers.

Une stratégie en trois axes

Une conséquence directe de l'engagement des Nations Unies est la création d'un Internal Sustainability Board, présidé par Johan Thijs, CEO. Ce comité détermine une politique interne et veille à ce que chaque pays de KBC Groupe agisse pour atteindre les objectifs climatiques. Le CCCA vise principalement l'octroi de crédits, mais KBC est résolument engagé dans une stratégie de durabilité globale pour la banque, l'assurance et la gestion de patrimoine.

Mathieu Neirinck: 'La stratégie s'articule autour de trois axes. Nous partons du principe walk the talk: réduire fortement notre propre impact environnemental et donner ainsi le bon exemple.

Ensuite, avec nos solutions financières, nous souhaitons être un véritable levier de la transition climatique. Nous allons adapter les produits existants, par exemple, en termes de fixation des prix. Mais nous allons également revoir notre politique d'acceptation des crédits et des assurances: quand voulons-nous encore financer ou assurer un actif spécifique? L'innovation en matière de produits sera également nécessaire pour soutenir les nouveaux modèles économiques circulaires.

Et enfin, nous voulons être un partenaire de la transition climatique. Nous allons guider et soutenir les clients particuliers et entrepreneurs avec des partenaires de qualité et notre propre force d'innovation.'

Conscientisation aux risques climatiques

Vous souhaitez sensibiliser les clients à l'importance de la durabilité? Dans ce cas, vous devez donner l'exemple. KBC a sa propre équipe de durabilité depuis 2007.

Au cours des 14 dernières années, nous avons réduit de 70% les émissions de gaz à effet de serre produites par nos bâtiments et notre parc automobile. Cela nous permet de devenir un partenaire de la durabilité pour nos clients. Tout d'abord pour les entreprises, car ce sont elles qui ont le plus à gagner du changement climatique.

Mathieu Neirinck: 'Nous constatons l'intérêt grandissant des entreprises pour la durabilité, un intérêt stimulé par plusieurs évolutions simultanées. Tout d'abord, les grandes entreprises sont confrontées à l'élargissement et au durcissement de la réglementation environnementale. Par voie de conséquence, elles demandent de plus en plus à leurs fournisseurs de respecter certaines exigences en matière de durabilité.

En outre, le consommateur final intègre lui aussi de plus en plus la durabilité dans ses décisions d'achat. Une étude récente de KBC montre que 85% des particuliers sont conscients du changement climatique et de ses conséquences et sont prêts à y remédier. Or, il leur manque une feuille de route claire.

Enfin, la piste de la taxe carbone, permettant de traduire en termes financiers l'impact environnemental des entreprises, est lancée régulièrement. Le changement climatique a des conséquences majeures, et les entreprises qui les négligent courent de grands risques à long terme. Les anticiper permet de les muer en opportunités.

C'est pourquoi, au début de 2020, KBC a débattu avec ses clients Entreprises de l'impact potentiel du changement climatique sur leurs activités. Les inondations catastrophiques qui ont touché la Wallonie et le Limbourg l'été dernier ont facilité la sensibilisation.

Maintenant que ces clients sont indéniablement conscients de cet impact, KBC passe à l'étape suivante en leur proposant un calculateur d'empreinte carbone, leur donnant une image concrète de leur impact environnemental. Si l'entreprise souhaite ensuite réduire ses émissions de gaz à effet de serre, KBC fait appel à des partenaires. Ceux-ci guident l'entreprise, élaborent un plan, le mettent en œuvre et se chargent de la communication. Entre-temps, de nombreuses entreprises flamandes ont bien progressé. Cet impact environnemental positif est également rentable sur le plan financier: 1 + 1 = 3.

Crédits et assurances

Les efforts ne se limitent pas aux entreprises. KBC souhaite également orienter les particuliers dans la bonne direction grâce à sa politique de crédit et d'assurance. Par exemple, lors de l'achat d'une maison ou de l'assurance d'une voiture.

'Jusqu'il y a peu, l'octroi de crédit était un exercice purement financier: nous examinions la capacité de remboursement de l'emprunteur', explique Mathieu Neirinck. 'Mais la durabilité va également faire l'objet d'une attention renforcée dans les décisions de crédit. Une banque doit connaître non seulement la situation financière de l'emprunteur, mais aussi le caractère durable de ce qu'elle finance ou assure. Cela nécessite plus d'informations dans le processus de décision.'

Ainsi, depuis le début de l'année 2021, KBC demande le niveau de performance énergétique (CPE) lors d'une demande de crédit logement. À l'avenir, le niveau CPE influencera également le tarif des crédits logement: tout acquéreur d'un logement économe en énergie pourra bénéficier d'une réduction de taux. KBC souhaite également étendre cette mesure à l'acheteur d'un logement moins économe en énergie, mais qui en envisage la rénovation énergétique. À terme, les crédits ou les assurances pour les logements ou les voitures qui n'atteignent pas une norme déterminée deviendront plus chers.

Mathieu Neirinck: 'Nous sensibilisons les particuliers grâce à notre application KBC Mobile et à notre assistant digital Kate, qui connaissent tous deux un grand succès. KBC souhaite offrir à ses clients de nouvelles perspectives et entend les accompagner. Ils peuvent ainsi agir pour réduire leur impact climatique, par exemple grâce à des données relatives à leur consommation d'énergie.'

L'investissement socialement responsable

L'investissement socialement responsable a également le vent en poupe. Il y a trois ou quatre ans, KBC devait encore souvent convaincre ses clients de l'importance du climat, de la durabilité sociale et de la gouvernance d'entreprise. Depuis lors, les fonds socialement responsables représentent plus de la moitié des transactions.

'Avec notre stratégie visant à minimiser l'impact négatif sur le climat, nous voulons convaincre encore davantage les clients que l'investissement socialement responsable doit devenir la norme. Les entreprises qui ne se soucient pas de la durabilité et des aspects sociétaux, tels que le travail des enfants, et qui n'ont pas de politique en matière de responsabilité sociale, représentent un risque à terme. Les clients peuvent s'en détourner, tout comme les entreprises qu'elles fournissent ou les investisseurs.'

Tous les fonds proposés par KBC sont soumis à un screening. Les entreprises liées au commerce des armes ou qui produisent de l'énergie à partir du charbon sont exclues de tous les fonds KBC. Dans le cas des fonds d'investissement socialement responsables, les critères sont encore plus stricts. Sur le plan financier, cela ne fait guère de différence pour l'investisseur. La recherche académique révèle que les fonds durables et les fonds traditionnels produisent un rendement très similaire. Dans les deux cas, le rendement dépend surtout du risque que l'investisseur accepte de prendre.

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