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Jan et Romy de KBC Autolease ont créé leur propre équipe pour les 1.000 km au profit de Kom op tegen Kanker 2025

Pendant le week-end de l'Ascension, du 29 mai au 1er juin 2025, Jan Rykaert, Romy Vrancken et cinq autres collègues de KBC Autolease enfourcheront leur vélo pour "Les 1.000 km" de et au profit de Kom op tegen Kanker. Au total, en tant qu'équipe de sept, ils s'attaqueront chacun à une étape. Leur objectif est clair: parcourir 1.000 km en 4 jours, en partant à chaque fois de Malines. Ils rejoignent ainsi des milliers d'autres participants engagés pour la recherche contre le cancer.

Chaque kilomètre a un sens

Les 1.000 km ne sont pas une balade à vélo ordinaire. Il s'agit d'un événement symbolique et solidaire organisé chaque année depuis 2010. La distance totale est divisée en huit étapes de 125 km chacune. Chaque matin, le peloton quitte Malines pour rejoindre une ville-étape pour le temps de midi et revenir ensuite à son point de départ. "Chaque étape se fait en peloton à une vitesse fixe de 24, 27 ou 30 km/h" précise le cycliste passionné qu'est Jan Rykaert. "L'organisation assure un parcours sans circulation, une assistance technique, une assistance médicale et du ravitaillement tout au long du parcours."

Les étapes emmènent les cyclistes dans plusieurs villes flamandes. En 2025, Essen, Peer, Bruges et Buggenhout sont les villes hôtes. Cette répartition permet non seulement de varier les parcours mais aussi de faire participer le plus grand nombre de régions possible à l'événement. "Des gens nous soutiennent tout au long du parcours, ce qui motive énormément."

Romy va participer pour la première fois à un défi sportif d'une telle envergure. Elle fera l'étape du vendredi après-midi qui relie Essen à Malines: 125 km à 24 km/h. "J'aime faire du vélo, mais je ne suis pas une sportive acharnée", dit-elle. "J'ai tout de même voulu participer, principalement parce que la cause me tient à cœur." Son mari et son beau-frère ont déjà été confrontés au cancer et une de ses amies se bat actuellement contre un cancer du sein. "Ces histoires, je les emporterai avec moi sur le vélo. Cela donne un sens à chaque kilomètre."

Romy se prépare à son rythme pour cet événement. Elle s'entraîne pendant son temps libre, surtout le week-end. "L'idée de pédaler ensemble, dans un peloton, me donne confiance. Et cela me permet d'enfourcher mon vélo avec plus de détermination."

L'équipe KBC Autolease avec Jan (2e à partir de la gauche) et Romy (3e à partir de la droite).

Avoir un impact ensemble

Jan opte pour une étape plus difficile: le samedi, il parcourra 250 km à vélo, de Malines à Peer et retour. "Je suis un cycliste passionné et je combine les trajets domicile-lieu de travail avec des sorties sportives le week-end", explique-t-il. "Je sais que je peux faire cette distance mais il n'est pas question ici de performance. C'est une manière de montrer son engagement et de récolter des fonds pour la recherche qui est encore trop souvent sous-financée."

Cet engagement est également présent sur le lieu de travail. L'équipe de KBC Autolease compte sept participants qui parcourront chacun une étape. Certains sont des cyclistes sportifs, d'autres plutôt récréatifs. "Chacun roule à son rythme au sein d'un peloton adapté à son niveau", explique Jan. "Nous avons opté pour des vitesses différentes au sein de l'équipe: 24, 27 et 30 km/h."

L'engagement de KBC Autolease n'a rien d'isolé. En tant que filiale de KBC, il s'inscrit dans un mouvement bien plus large. KBC est le sponsor principal de l'événement et aligne pas moins de 22 équipes cette année. "Cela en dit long sur l'importance de cette initiative au sein de l'organisation", souligne Romy. "Il y a un objectif commun: avoir un impact ensemble."

Outre la préparation physique, l'équipe a également travaillé dur pour collecter les frais d'inscription. Chaque équipe doit en effet récolter au moins 5.500 euros. "Nous avons vendu des sacs de bonbons et des œufs de Pâques, organisé une tombola et même un concours de surplace", explique Romy. "Le soutien de la famille, des amis et des collègues m'a fait chaud au cœur. Sans eux, ce projet n'aurait pas abouti."

Le soutien

Ce qui rend les "1.000 km" si particuliers, c'est la combinaison de l'engagement sportif et de l'implication émotionnelle. Romy l'explique avec justesse. "On ne fait pas du vélo sans raison. En chemin, vous pensez aux personnes que vous avez perdues ou qui luttent encore contre la maladie. Cela rend les choses plus intenses."

Pour Jan, c'est aussi une façon d'ajouter un objectif important à la pratique de l'exercice physique. "Nous travaillons dans une société de leasing vélo. Il est par conséquent logique que nous aussi, nous enfourchions le vélo. Mais ce qui compte ici, c'est le message. Nous voulons montrer que nous compatissons, que nous sommes solidaires".

Les "1.000 km" ne sont pas une course. Il s'agit d'un geste collectif. Un geste fait par des milliers de cyclistes, chacun avec sa propre histoire. Pour Romy, Jan et leurs collègues, il s'agit avant tout de faire passer un message d'espoir.