Matthieu Merlyn – Blockchain developer

Blockchain, réalité virtuelle, technologie vocale... Quand je vois à quel point KBC investit au niveau de l'informatique et des innovations technologiques, je suis encore parfois surpris, dit Matthieu, blockchain developer. En tant que bancassureur, vous devez être prêt pour le monde d'après-demain et créer de nouveaux modèles d’entreprise. L’informatique joue un rôle crucial dans cette réflexion à long terme. Découvrez ci-dessous comment Matthieu contribue à l'innovation chez KBC. 
 
Une fois son diplôme de bachelier en informatique appliquée et son master en multimédia et technologies de l'information en poche, Matthieu a délibérément opté pour une grande entreprise en 2006. 

À l'époque, je ne savais pas exactement ce que je voulais faire. Ce que je savais, c'est que l'informatique était "mon truc". J'espérais que KBC me donnerait l'occasion de changer et d’évoluer en interne. Je n’ai pas été déçu: j'ai travaillé sur différents projets et j’ai découvert de nombreuses technologies. Pendant mes études, j'ai appris la programmation en COBOL. Avec ces connaissances, j'ai commencé comme administrateur système sur le mainframe. Après cela, je suis devenu concepteur technique pour le mainframe, Windows et Linux. Mes projets aboutissaient à des développeurs qui pouvaient les utiliser pour développer des applications. 

En tant qu'informaticien, vous créez le bancassureur de demain.

Matthieu Merlyn

Blockchain

Il y a moins d'un an, j'ai participé à un projet expérimental sur les big data. Je me suis ensuite concentré sur Microsoft Dynamics, un progiciel CRM avec lequel travaillent les collègues des agences bancaires, des agences d'assurances et de KBC Live. Je travaille au Blockchain Solution Lab depuis trois ans maintenant. 

L'application la plus connue de blockchain est le bitcoin. Ce qui nous intéresse le plus, c'est la technologie sous-jacente. Une application concrète de la technologie blockchain que nous avons développée est la vérification des documents. Cela permet à chacun de vérifier si les documents envoyés par KBC (communiqués de presse, rapports annuels...) correspondent au document original. La banque veut ainsi renforcer la confiance dans les documents numériques. Dans l'intervalle, en collaboration avec onze autres banques, nous avons lancé We Trade. We Trade est une plateforme commerciale qui permet de rendre les transactions et le financement associé plus rapides et plus efficaces. Avec Isabel et trois autres grandes banques belges, nous développons une plateforme, KUBE, basée sur la technologie blockchain pour permettre à nos clients corporate en Belgique de passer plus rapidement au numérique. Enfin, en collaboration avec la société Fnality, nous travaillons également avec 14 autres banques de premier plan au niveau mondial pour créer une monnaie digitale qui permettra les paiements P2P entre banques.

Technologie vocale

Un autre exemple est la technologie vocale. Si vous avez un Google Home, un Apple HomePod ou Alexa d’Amazon chez vous, vous l'utilisez sans doute souvent pour allumer et éteindre les lumières par exemple. Nous réalisons des projets pilotes dans lesquels nous utilisons la technologie vocale pour demander le solde de votre compte bancaire (qui est d'ailleurs l'application mobile la plus utilisée), pour rechercher des transactions, etc. La technologie vocale gagnera en importance dans un avenir proche, et nous serons prêts à répondre rapidement à cette évolution avec toutes sortes d'applications. 

L'informatique comme moteur de KBC demain

L'informatique est certainement un moteur du bancassureur de demain. L'informatique peut aider à fournir des conseils, fondés sur l'intelligence artificielle, dans le cadre de demandes d'indemnisation, par exemple. Nous faisons déjà des tests à ce niveau actuellement. Maintenant que la Payment Services Directive 2 est en vigueur, les banques sont obligées de rendre publiques un certain nombre de données financières de leurs clients. Googles et Amazon (entre autres) peuvent s'en servir pour proposer des services qui étaient auparavant l'apanage des banques. C’est très perturbant. En tant que bancassureur, il est donc essentiel de bien connaître la technologie et de créer de nouveaux modèles d’entreprise. Voir comment KBC met cela en pratique et accorde beaucoup d'attention aux innovations est vraiment impressionnant.