Les employeurs préoccupés par le sommeil

• Le sommeil est essentiel à la récupération physique et mentale. La durée, la structure, l’hygiène du sommeil et le rythme circadien influencent la qualité du sommeil. Le sommeil est un comportement appris qui peut être ajusté.
• 1 adulte sur 3 souffre de troubles du sommeil persistants. L’étude de KBC Assurances constate une proportion similaire, soit 35 %. Il s’agit donc d’un problème structurel. De plus, 1 personne sur 5 utilise des somnifères ( faisant de la Belgique l’un des plus grand consommateur en Europe).
• Les troubles du sommeil peuvent avoir de lourdes conséquences: problèmes de santé (maladies cardiaques, burn-out, dépression), baisse de productivité, augmentation des erreurs, plus d’accidents (du travail, de la route) et d’absentéisme. KBC Assurances constate que les travailleurs souffrent davantage de troubles du sommeil que les employeurs et qu’ils subissent plus de conséquences de ce manque de sommeil au travail (perte de concentration, irritabilité, baisse de productivité).
• Impact économique: le coût annuel pour les entreprises belges est estimé entre 4,5 et 5 milliards d’euros, principalement dû au présentéisme. Le coût par travailleur approche le salaire mensuel moyen sur une base annuelle. Le coût sociétal global s’élève à au moins 9 milliards d’euros. Ces estimations sont probablement en deçà de l’impact réel.
• Sensibilisation et ouverture au dialogue: seuls 1 employeur sur 3 aborde le sommeil de manière structurée dans le cadre de la politique de bien-être. KBC assurances constate que tant les travailleurs que les employeurs souhaitent que les troubles du sommeil puissent être abordés plus ouvertement dans le cadre professionnel. Il existe également un potentiel d’amélioration des connaissances sur le sommeil (et ses troubles) et de mise en œuvre d’actions préventives ou d’atténuation.
  

• Améliorer les habitudes de sommeil par des routines fixes, une bonne hygiène du sommeil, une limitation de l’utilisation des écrans et une activité physique suffisante.
• En cas de troubles  persistants, consulter un médecin généraliste ou des spécialistes (coach du sommeil, psychologue comportemental, somnologue).

• Favoriser le dialogue sur le sommeil au sein de l’organisation et intégrer le sommeil dans une politique de bien-être plus large (prévention du stress et du burn-out) ainsi que dans la culture de leadership.
• Investir dans la compréhension et la prévention : un investissement ciblé dans le coaching du sommeil peut éviter des coûts bien plus importants.

Le sommeil n’est pas seulement une affaire privée, mais un facteur stratégique de bien-être et d’économie. Les employeurs et collaborateurs attentifs accordent une attention active au sommeil dans le cadre d’une politique de bien-être globale, évitant ainsi les impacts financiers négatifs liés aux troubles du sommeil.

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