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L'OPEP+ ouvre davantage le robinet du pétrole

Au moins certains des principaux pays du cartel OPEP+ (l'Arabie saoudite en tête) ont pris un virage stratégique. Jusqu'à présent, le cartel avait espéré stabiliser le prix du pétrole grâce à diverses réductions de production, mais en décembre 2024, il les avait déjà ramenées progressivement à 2,2 millions de barils par jour d'ici septembre 2026. En avril, il a accéléré ce processus de manière inattendue et brutale. L'OPEP+ va déjà libérer 411.000 barils supplémentaires par jour en mai. Et d'autres seront ajoutés en juin.

Le baril de Brent en baisse de 60 dollars, proche de son niveau le plus bas depuis plus de quatre ans

Au moins certains des principaux pays du cartel OPEP+ (l'Arabie saoudite en tête) ont apparemment amorcé un virage stratégique. Jusqu'à présent, le cartel a tenté de stabiliser le prix du pétrole en procédant à plusieurs niveaux de réduction de la production. En décembre de l'année dernière, l'OPEP+ a décidé d'éliminer progressivement une série de restrictions représentant 2,2 millions de barils par jour d'ici septembre 2026. En avril, elle a accéléré ce processus de manière inattendue et brutale. L'OPEP+ a ensuite annoncé qu'elle libérerait 411.000 barils supplémentaires par jour dès le mois de mai. Samedi, elle a décidé de faire de même pour juin.

Cette annonce fait passer le contrat pétrolier Brent sous la barre des 60 dollars le baril. Ce faisant, il teste son niveau le plus bas depuis février 2021. L'augmentation de la production intervient dans un contexte de forte incertitude économique en raison de la politique tarifaire américaine. Pour l'OPEP, la baisse des prix résultant de cette décision ne devrait donc pas être une surprise. Des rumeurs suggèrent d'ailleurs que d'autres augmentations significatives sont en préparation pour les prochains mois. La raison de cette augmentation est principalement liée au mécontentement croissant et aux divisions internes au sein du cartel, du fait que des membres tels que le Kazakhstan et l'Irak ne respectent pas depuis longtemps les quotas/restrictions convenus. Des pays comme l'Arabie saoudite veulent apparemment frapper ces pays avec des revenus pétroliers plus faibles. En outre, cette décision pourrait également être un moyen pour le cartel de regagner des parts de marché après que la "hausse" du prix du pétrole a largement profité aux producteurs d'autres régions, en dehors de l'OPEP+. Dans le contexte géopolitique actuel, il convient également de noter que l'augmentation de la production (principalement initiée par l'Arabie saoudite) intervient dans un contexte où le président américain Trump fait pression en faveur d'une baisse du prix du pétrole pour aider à freiner l'inflation intérieure américaine.

La baisse des prix du pétrole est évidemment un soulagement bienvenu pour les consommateurs mondiaux. Ainsi, dans la première estimation des chiffres de l'inflation de l'UEM pour avril, publiée vendredi, les prix de l'énergie (-2,3 % m/m et -3,5 % a/a) ont été l'un des rares points positifs d'un rapport dans lequel les prix ont à nouveau augmenté plus fortement que prévu.

Le prix du baril de Brent inférieur à 60 dollars contribue à atténuer les pressions inflationnistes sous-jacentes

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