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L'augmentation des primes des assurances hospitalisation après la pension est souvent une réalité

Pour près de neuf Belges sur dix, avoir une assurance hospitalisation sonne comme une évidence. Un montant est déduit chaque mois de votre salaire ou votre employeur paie la totalité de la prime. En contrepartie, vous êtes protégé contre les coûts élevés engendrés par une hospitalisation. Mais au moment du départ à la pension, c'est souvent la mauvaise surprise: la prime de cette assurance peut être multipliée par trois ou quatre. "C'est précisément au moment où leurs revenus baissent que les gens doivent payer eux-mêmes ces primes", prévient Kurt Termote, directeur de KBC Assurances.

Beaucoup de monde a pris conscience, au cours des dernières décennies, que les pensions ne sont pas toujours suffisantes. Pourtant, un élément important de la planification financière reste souvent négligé: le coût nettement plus élevé des assurances hospitalisation après le départ à la pension.

"Cela fait des décennies que nous insistons sur l'importance d'une pension complémentaire. Mais le fait que l'assurance collective hospitalisation prenne fin et doive être poursuivie à titre individuel n'est pas encore suffisamment compris par tout le monde", explique Kurt Termote.

Le problème se pose parce que les personnes perdent brutalement le bénéfice de leur assurance collective hospitalisation au moment de leur départ à la pension. Or, c'est à ce moment-là que leurs revenus diminuent et que les besoins en matière de couverture augmentent.

Même si 88% des Belges disposent d'une assurance hospitalisation, celle-ci n'est pas légalement obligatoire. L'assurance maladie obligatoire (auprès d’une mutuelle) ne rembourse qu’une partie de votre hospitalisation. Sans assurance hospitalisation, vous devez payer vous-même le reste du montant. Et la facture peut être salée. Tous les frais ne sont pas entièrement remboursés par l'assurance maladie. Les frais de laboratoire, les consultations, les transfusions sanguines et les médicaments ne sont souvent que partiellement couverts, voire pas du tout.
 

Pourquoi une telle augmentation de la prime?

Le fait que les primes triplent, voire quadruplent après le départ à la pension s'explique statistiquement. "Les assurances sont basées sur des probabilités", précise Termote.

"Avec l'âge, le risque d'hospitalisation augmente de façon exponentielle. Il ne s'agit pas d'une progression linéaire, mais bien d'une courbe raide vers la fin de la vie". Les personnes âgées ont des frais en matière de santé trois à six fois plus élevés que les groupes de population plus jeunes.

De plus, une assurance hospitalisation couvre bien plus que les seules hospitalisations. "Elle couvre les frais exposés avant et après l'hospitalisation: jusqu'à deux mois avant l'hospitalisation et jusqu'à six mois après la sortie de l'hôpital. Sans oublier une intervention pour les frais médicaux à vie pour les maladies graves, même sans hospitalisation", explique-t-il.
 

"En fait, l'assurance hospitalisation a évolué en une vaste assurance santé dont la couverture va bien au-delà de l'hospitalisation proprement dite."

Kurt Termote, directeur KBC Assurances

Protection légale mais pas de solution financière

La législation offre bien une certaine protection. La loi prévoit des possibilités de poursuivre l'assurance collective hospitalisation à titre individuel, à des conditions strictes: être affilié depuis au moins deux ans, faire connaître son choix dans un délai précis et rester auprès du même assureur.

"Cette mesure a pour but d'éviter que des personnes se retrouvent complètement sans couverture", explique M. Termote. "Mais l'accessibilité financière reste un défi et pourrait devenir un problème encore plus important à l'avenir."

Le vieillissement de la population exerce une pression croissante sur le système. Nous vivons plus longtemps, nous avons besoin de plus de soins et les dépenses en matière de santé augmentent en conséquence. Le fait que le gouvernement absorbe une grande partie des coûts est de plus en plus remis en question. 
 

Épargner pour les coûts des soins de santé futurs

Une solution consiste à souscrire une formule Branche 21 à rendement garanti et une participation bénéficiaire éventuelle. Il s'agit d'une combinaison entre une épargne et une assurance. Le principe est simple: au cours de votre carrière active, vous vous constituez, par le biais de versements périodiques, une réserve qui vous permettra de financer ultérieurement les primes plus élevées. "Chaque mois, vous versez un montant sur lequel vous bénéficiez d'un rendement garanti. Vous vous constituez ainsi une réserve qui vous permettra d'absorber l'augmentation de la prime au moment de votre départ à la pension", explique Brecht Verwimp, Private banker chez KBC.

"L'idéal est de commencer le plus tôt possible", explique Brecht Verwimp. "Plus vous êtes jeune, plus vous avez de chances de ne pas encore avoir de problèmes médicaux. Une fois accepté médicalement, vous le restez à vie, quels que soient les problèmes de santé ultérieurs que vous puissiez rencontrer. Plus vous êtes âgé, plus les affections préexistantes sont susceptibles d'entraîner des exclusions, voire un refus."

Le principe est simple: au cours de votre carrière active, vous vous constituez, par le biais de versements périodiques, une réserve qui vous permettra de financer ultérieurement les primes plus élevées.

Brecht Verwimp, Private banker Entrepreneurs KBC Meetjesland

La flexibilité, un atout

Aujourd'hui, nous changeons plus souvent d'emploi, de statut ou d'employeur. "À un moment donné, vous pouvez être salarié et bénéficier d'une couverture collective. Puis devenir indépendant et souscrire une assurance auprès d'une compagnie d'assurances. Il peut même arriver que vous soyez temporairement au chômage ou que vous preniez une année sabbatique", explique M. Verwimp. "Dans tous ces scénarios, il est essentiel que le capital constitué ne soit pas perdu. Vous conservez toujours la réserve constituée. Si, pour une raison quelconque, vous n'activez pas la police, la réserve vous sera payée. En cas de décès (avant le départ à la pension), le capital est payé au bénéficiaire désigné dans le contrat."

Le timing reste essentiel. "Il ne s'agit pas d'un plan que l'on envisage seulement deux ans avant la pension. C'est trop tard", résume Termote. "En commençant tôt, vous vous assurez un accès à vie à une couverture en cas d'hospitalisation. Cela vous permet d'avoir l'esprit tranquille."
 

5 conseils pour éviter les mauvaises surprises

  • Ayez conscience du calendrier - Vous devez souvent décider, dans un délai restreint, si vous voulez poursuivre ou non votre assurance hospitalisation à titre individuel.
  • Calculez l'augmentation de la prime - Calculez le montant de la prime après votre départ à la pension. La prime peut être trois à quatre fois plus élevée.
  • Commencez tôt - Plus vous souscrivez tôt à un plan complémentaire, plus l'acceptation médicale est facile et moins le coût mensuel est élevé.
  • Envisagez différents scénarios - Qu'adviendrait-il de votre couverture si vous changiez d'employeur, si vous vous mettiez à votre compte ou si vous étiez au chômage pendant un certain temps?
  • Protégez vos proches - Vérifiez ce qu'il adviendrait du capital constitué si vous veniez à décéder prématurément.
     

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