Le monde en images: La Maison Blanche, année 1 épisode ...
Vous en connaissez sans doute au moins un: Top Modèles, Summer Bay, Les Voisins et, plus proche de chez nous, chez nos voisins flamands, Familie et Thuis. Ce sont ce que l’on appelle des “soaps” (feuilletons télévisés). Le lecteur un peu moins jeune se souviendra peut-être de Coronation Street, ce feuilleton anglais qui passe quotidiennement à la télévision britannique de manière ininterrompue depuis 1960. Ce sont quelque 12 000 épisodes au total. On peut dire, sans se tromper, que Coronation Street est la “mère des feuilletons”. Également bon à savoir: le nom “soap” (savon) vient des sponsors qui soutenaient financièrement les diffusions quotidiennes, alors encore des programmes radio, dans les années 1930.
Retour à la réalité du jour. Nous retrouvons dans ce grand bâtiment blanc de Washington DC, non sans un certain humour, tous les ingrédients censés faire un bon feuilleton: drame, exagération, rebondissements soudains, ascenseur émotionnel, quelques personnages qui portent l'histoire, d’autres qui disparaissent soudainement (pour, peut-être, réapparaître un jour). Et l'on peut toujours suivre si l'on a raté l’un ou l’autre épisode. Le personnage principal, Donald Trump, assure le suspense dans les 140 épisodes (environ) tournés à ce jour et comporte tous les autres ingrédients, avec parfois même, le même jour, des personnages qui disparaissent (Musk?)... Bref, tout ce dont un bon feuilleton a besoin pour rester captivant.
Trêve de plaisanterie. Nous ne pouvons certes pas nier que l’ère Donald Trump est passionnante, mais bien malin qui peut dire où l'homme veut en venir, ou qui pourra élaborer une vision de l'avenir. Un jour, ce sont petits fours et canapés avec la Chine et son dirigeant Xi, et le lendemain, c’est une nouvelle menace de droits de douane supplémentaires. Et c’est comme cela dans de nombreux domaines. L’intrigue des premiers mois sous l’ère de Donald Trump était néanmoins attendue, dans un certain sens. Son premier mandat avait été une mise en bouche, à laquelle s'ajoute maintenant un trait de sauce supplémentaire. Si les négociations tarifaires étaient attendues, le scénario ne prévoyait pas qu’elles tournent en guerre commerciale. L'inconstance était déjà sa marque de fabrique il y a quelques années. Il passe maintenant à la vitesse supérieure. Depuis son entrée en fonction, il a signé plus de 150 décrets, dont 41 en une seule journée. Bref, on assiste chaque jour à une nouvelle intrigue dans l'intrigue elle-même, et le feuilleton reste captivant.
Les marchés ne saisissent pas le fil. Le mois de mai a néanmoins été celui de la "remontada" , et ce après un virage à 180 degrés dans sa rhétorique. Trump ne l'admettra pas (voire jamais), mais le fait que les marchés des taux d'intérêt commencent à se comporter "différemment" a suscité une certaine frayeur. La confiance dans les bons du Trésor américain a fondu comme neige au soleil. On peut peut-être orienter un marché d’actions à la hausse ou à la baisse, mais si la confiance internationale dans les États-Unis est perdue, la sonnette d'alarme est tirée. Les dollars et les obligations américaines ont été vendus en masse dans le monde entier. Et ça, il ne l’avait certainement pas vu venir. Même si les marchés (d’actions) ont réagi positivement ces dernières semaines, la confiance dans les États-Unis est loin d'être rétablie. Au contraire. Le dollar ne profite pas de la hausse des taux d'intérêt, ce qui témoigne d'une méfiance persistante.
Voici un aperçu de la remontada: le Dow Jones s'est redressé (en dollars) de 3,9%, le Nasdaq, l’indice phare des valeurs technologiques, a repris 9%, le vaste S&P500 a gagné 6,2% et, en Europe, la remontée moyenne a été d'environ 5%. En Europe, les tableaux affichent même des pourcentages avec lesquels on parlerait d’un bon cru boursier en décembre. En Europe, la Bourse allemande tire son épingle du jeu, avec un gain de 20,5% depuis le 1er janvier. L'Eurostoxx 50 a engrangé 9,6% depuis le début de l'année. Les indices américains ont gommé la perte du mois d'avril, à l'exception des petites capitalisations, mais en euros, nous notons toujours une perte de 8 à 10%. La dépréciation du dollar, c’est ça?
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Et qu'avons-nous appris de la correction passée?
Une crise sur les marchés financiers n'est jamais une partie de plaisir. Ceci dit, comme pour chaque correction boursière, nous pouvons épingler quelques sagesses tirées du grand livre pour l’investisseur débutant:
- Investissez de manière diversifiée afin d'entrer à des niveaux meilleur marché,
- ne paniquez pas et gardez un œil sur les fondamentaux.
Sortir au pic et entrer au creux n’est pas donné à tout le monde. Qui aurait pensé que la correction serait aussi sévère, et qui aurait osé dire que le “lundi noir” (7 avril), au plus fort de la panique, était “le” moment d’entrer? Personne.
Nous avons également réfléchi à la manière dont les médias influencent notre perception des marchés boursiers. L'investissement relève souvent de la psychologie. La crise financière de 2008 (-40% pour les marchés), le krach du coronavirus (-30% en quelques semaines), l'invasion russe en 2022 (-15%), la crise de l'euro en 2011 (-15 à -20% pour le marché) et ainsi de suite depuis le tournant du siècle. À chaque moment de crise, les Bourses s'effondrent, les investisseurs s’arrachent les cheveux et le bain de sang boursier fait couler énormément d’encre. En revanche, on entend beaucoup moins parler de la reprise qui suit systématiquement.
Il est vrai qu'une crise ou une correction sur les marchés d’actions intervient souvent (beaucoup) plus rapidement que la reprise qui s'ensuit, mais la correction finit toujours par disparaître et les marchés boursiers reprennent alors leur tendance à long terme. Or, on n’en parle nullement dans l’actualité. Qu'avons-nous vu après la crise de 2008? Une augmentation de plus de 50% en 2009-10. Le “marché haussier” qui a suivi la crise du coronavirus, une reprise après la panique du Brexit,... force est de constater qu’après chaque crise, une reprise finit par faire oublier la correction précédente, certaines fois plus vite que d’autres.
Conclusion: investir de manière diversifiée garde tout son sens. Rester investi.
Il ne sert en effet à rien d'anticiper un krach puisqu’il est en essence très imprévisible. Les pertes sont effacées à relativement court terme. Et la panique est mauvaise conseillère: investir est une démarche à long terme et la Bourse offre à terme un rendement supérieur.
N'oubliez pas non plus que c'est la qualité qui l'emporte au final.
Même les actions de qualité peuvent dévisser en cas de crise, mais les chances de redressement sont plus fortes que pour les actions plus spéculatives. Profitez de ces moments de crise en Bourse pour intégrer (accumuler) ces valeurs de qualité.
Enfin, les médias accordent plus d'attention aux baisses qu'aux hausses, ce qui, consciemment ou non, influence notre perception de l'investissement. Vous avez dit psychologie...
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Les indices des directeurs d'achats européens soufflent le chaud et le froid
Le mois dernier, l' indice PMI européen qui jauge la confiance des entreprises a dénoté une contraction de la croissance pour la première fois en 2025. Les secteurs des services allemand et français ont été les principaux coupables. La demande de nouveaux services a baissé pour le quatrième mois consécutif. La pression sur les salaires reste très forte et les entreprises de services continuent de répercuter les coûts sur les consommateurs.
Le topo est différent dans l'industrie manufacturière. L'indice PMI manufacturier est passé de 49 à 49,4, soit le meilleur niveau depuis l'été 2022. Les directeurs d'achat sont les plus optimistes depuis février 2022. La pause dans la guerre commerciale joue un rôle à cet égard. La baisse des prix de l'énergie est aussi la bienvenue, bien évidemment, car elle permet de réduire les coûts de production.
Source: KBC Economics
L'intangibilité de la Réserve fédérale
La tirade de Donald Trump à l'encontre de la banque centrale américaine il y a quelques semaines a provoqué une véritable onde de choc sur le marché. Le poste de président de la Fed ne tenait apparemment plus qu'à un fil. Donald Trump n'a cependant pas le pouvoir de congédier Jerome Powell sans raison valable. Son mandat s'achève en mai 2026, mais qui pour lui succéder? Un président “dans le rang” ou un président indépendant. Même au sein de son propre parti républicain, la plupart des membres sont favorables à la nomination d'un indépendant au poste de président. La réaction du marché les a fait réfléchir aux conséquences. La confiance aux États-Unis est déjà au ras des pâquerettes. Une marionnette de Trump à la barre ne ferait qu'éroder cette confiance. Jerome Powell n'était donc ni plus ni moins un bouc émissaire pour le ralentissement de l'économie américaine. On a fini par le surnommer “Mr Too Late”.
L'ingérence politique dans la stratégie de la banque centrale ne suscite guère de sympathie. Elle entraînerait une baisse des taux d'intérêt (à la demande de Donald Trump) et provoquerait une forte hausse de l'inflation. Le dollar serait soumis à de nouvelles pressions et les bons du Trésor américain continueraient à être vendus en masse.
Conclusion: Donald Trump réfléchira à deux fois au remplacement de Jerome Powell. Le président de la banque centrale terminera en principe son mandat comme il se doit.
Source: KBC Economics
Fixed income
Taco Trades et Big Beautifull Bill: comment cela a bouleversé les marchés des taux d'intérêt et les marchés des changes en mai 2025!
En mai 2025, les marchés des taux d'intérêt aux États-Unis et en Europe ont été marqués par une volatilité accrue et une incertitude politique. Deux facteurs importants ont contribué à cette dynamique: les “TACO-trades” et l'adoption du “One Big Beautiful Bill” par la Chambre des représentants des États-Unis.
États-Unis: menaces tarifaires et incitations fiscales
Aux États-Unis, les annonces répétées du président Donald Trump concernant de nouveaux droits de douane sur les importations ont provoqué d'importantes fluctuations sur les marchés financiers. Ces annonces étaient souvent suivies de retraits rapides, un phénomène connu sous le nom de “TACO-trade” (“Trump Always Chickens Out”).
Les investisseurs ont anticipé ces mouvements en achetant des actifs lors des effondrements du marché provoqués par les menaces tarifaires et en les vendant lors de la reprise après le retrait de ces menaces. Cette incertitude persistante liée à la politique commerciale a augmenté la prime de risque exigée par les investisseurs en obligations à long terme.
Dans le même temps, la Chambre des représentants a approuvé le 22 mai le “One Big Beautiful Bill” , ce vaste paquet législatif qui comprend d'importantes réductions d'impôts et prévoit d’augmenter les dépenses. Les analystes ont prédit que cette législation augmenterait le déficit fédéral d'environ 3 000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie.
Les taux d'intérêt à long terme ont augmenté sensiblement; le rendement du bon du Trésor américain à 30 ans a atteint 5,13%, son plus haut niveau depuis 2007. Cette hausse s'explique par les inquiétudes suscitées par le déficit fédéral croissant, qui devrait atteindre 118,5% du PIB au cours de la prochaine décennie, mais aussi par la récente rétrogradation de la note de crédit des États-Unis par Moody's. En outre, la faible demande d'obligations à long terme a conduit à des discussions sur la réintroduction de ce que l'on appelle la structure de la dette. Le Japon a promis d'émettre davantage de titres à court terme après l'échec d'une vente aux enchères d'obligations d'État à long terme.
Bien que la Réserve fédérale ait laissé son taux directeur inchangé entre 4,25% et 4,5%, les marchés sont restés attentifs à d'éventuelles hausses de taux en réponse à l'augmentation des dépenses publiques et à la pression inflationniste.
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Europe: baisse des taux obligataires sur fond d'incertitude économique
En Europe, les taux obligataires ont affiché une tendance baissière en mai. Cette baisse a été influencée par la diminution de l'inflation et une modération des attentes en matière de taux d'intérêt pour la Banque centrale européenne (BCE). En outre, l'incertitude économique accrue, due en partie au caractère imprévisible de la politique commerciale des États-Unis, a entraîné une fuite vers des valeurs refuges telles que les obligations d'État allemandes, ce qui a encore fait baisser les taux d'intérêt.
Les prévisions de croissance économique pour la zone euro sont restées modérées, avec une croissance de 0,9% prévue pour 2025, tandis que l'inflation devrait tomber à 2,1%, ce qui donnera à la BCEde la marge pour continuer à assouplir sa politique monétaire.
Le Japon a également connu une forte hausse des taux d'intérêt à long terme, le taux des obligations d'État à 10 ans atteignant en mars son plus haut niveau depuis 16 ans, à savoir 1,575%. Une faible vente aux enchères d'obligations à 40 ans en mai a mis en évidence la baisse de la demande d'obligations d'État japonaises à long terme. La situation a empiré avec l'inflation de base qui a atteint une augmentation annuelle de 3,5% en avril, le niveau le plus élevé depuis plus de deux ans. En réponse, le ministère des Finances a envisagé de réduire l'émission d'obligations à très long terme, ce qui a donné lieu à une baisse des rendements sur ces prêts, et de passer à des échéances plus courtes. La Banque du Japon a maintenu son taux directeur inchangéà 0,5% en mai, mais elle est priée d’envisager de nouvelles hausses de taux si la pression inflationniste persiste.
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Aux États-Unis, le déficit budgétaire fédéral et la note de crédit du pays ont provoqué un premier élargissement des différentiels de taux. La rétrogradation de la note de crédit des États-Unis par Moody's et le projet de budget du président Trump, qui prévoyait d'importantes réductions d'impôts, ont contribué à cette évolution . Sous l’effet notamment des données économiques positives et d’un apaisement temporaire des conflits commerciaux, les différentiels de taux des obligations ont diminué durant la première quinzaine de mai et le marché est resté relativement stable pour les obligations de qualité “investment grade”. Les obligations américaines à haut rendement n'ont pas pu suivre cette tendance. Leur différentiel de taux s'est à nouveau creusé durant la seconde quinzaine de mai. Les différentiels de taux pour les obligations européennes se sont également creusés dans un premier temps, mais ils se sont progressivement redressés plus tard dans le mois.
En mai 2025, les marchés des changes ont été caractérisés par une appréciation de l'euro, une dépréciation du dollar américain et une stabilité du yen japonais. Début mai, le cours EUR/USD se situait aux alentours de 1,13 dollar et a atteint un pic de 1,1392 dollar le 26 mai. Cette appréciation a été soutenue par l'amélioration des perspectives économiques dans la zone euro. Christine Lagarde, la présidente de la BCE , a par ailleurs souligné l'ambition de faire de l'euro une monnaie de réserve mondiale, ce qui a encore renforcé la confiance dans l'euro. Il n’y a pas de changement prévu à court terme pour le dollar américain. Il a été soumis à plus forte pression en mai 2025, malgré des données économiques positives telles qu'une embellie de la confiance des consommateurs. L'indice du dollar a chuté d’environ 5% depuis avril, influencé par les préoccupations entourant le déficit budgétaire fédéral et l'incertitude persistante concernant la politique commerciale de l’administration Trump . Le yen japonais est resté relativement stable en mai 2025 après s'être raffermi en avril. Malgré la faible demande d'obligations d'État à long terme et la hausse de l'inflation, le yen est resté résiliant. Les spéculations sur d'éventuels accords de change bilatéraux avec les États-Unis, similaires aux accords Plaza, ont contribué à la stabilité du yen.
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Mai 2025 a été un mois de contrastes, où les marchés des taux d'intérêt et des changes ont été affectés par des décisions politiques et des incertitudes économiques. Aux États-Unis, les “TACO-trades” et l'approbation du “One Big Beautiful Bill” ont exercé une pression haussière sur les taux d'intérêt, tandis qu'en Europe, la conjugaison de la baisse de l'inflation et de l'incertitude économique a entraîné une diminution des rendements obligataires. Le Japon a été confronté à une hausse de l'inflation et à une faible demande d'obligations d'État à long terme, qui ont entraîné une hausse des taux d'intérêt et une pression sur la politique monétaire. Les investisseurs restent attentifs aux nouveaux développements politiques qui pourraient influer sur les marchés des taux d'intérêt dans les mois à venir.
Stratégie d'investissement de KBC
Secteurs
VALEURS CYCLIQUES: la politique capricieuse de Donald Trump et la menace d'une guerre commerciale assombrissent les perspectives de ces secteurs. Nous restons prudents à l'égard des entreprises industrielles mais demeurons neutres à l'égard des Matériaux. Nous continuons à sous-pondérer la consommation discrétionnaire, mais nous renforçons de manière sélective les biens de consommation durables (luxe) et Amazon.
VALEURS DÉFENSIVES: sur le plan sectoriel, nous vouons une préférence pour les soins de santé. Dans la santé, nous sommes surtout positifs sur les entreprises pharmaceutiques traditionnelles et plutôt neutres sur les technologies médicales. Nous sommes neutres à l’égard des entreprises de télécommunications. Après un solide parcours, nous continuons de réduire la
position sur l’alimentation et les boissons, qui constituent une valeur refuge en période de volatilité accrue. Partant, nous sous-pondérons les biens de consommation de base.
VALEURS FINANCIÈRES: nous surpondérons le secteur financier. Les marges d’intérêts restent élevées, un effet que l’évolution attendue de la courbe des taux renforcera encore dans les mois qui viennent. Après un solide parcours, nous avons réduit légèrement les activités d'assurance, au profit des banques européennes et
américaines. Ces dernières bénéficient d'une réglementation plus limitée.
IMMOBILIER: après avoir traversé une période difficile, l’immobilier devrait pouvoir profiter de taux plus bas qu’il y a quelques années. Néanmoins, les taux d'intérêt à long terme restent assez élevés, ce qui pèse encore sur le coût du financement dans ce secteur essentiellement américain.
En raison de l'accent américain dans le secteur, nous maintenons notre avis neutre.
TECHNOLOGIE: nous sommes surpondérés sur le secteur technologique au sens large. Nous restons surpondérés pour les médias (services de communication) et les logiciels, et sous-pondérés pour le matériel. Nous adoptons une position neutre sur les semi-conducteurs. La récente correction de ces valeurs technologiques rend à nouveau
les valorisations un peu plus intéressantes. Nous avons dès lors continué à renforcer Nvidia et Software, de sorte que nous sommes à nouveau un peu plus surpondérés dans le secteur des technologies de l'information.
Dans le cadre de la stratégie conventionnelle, nous investissons également dans leSECTEUR DE L’ÉNERGIE,mais en dessous de la norme. Les prix du pétrole sont à nouveau inférieurs à leur sommet récent. Les bénéfices restent assez faibles. Bien que la situation géopolitique reste instable et ait une incidence sur le prix du pétrole, il n'y a pas de mouvements majeurs au niveau du prix du pétrole et nous ne changeons donc pas notre point de vue.
Régions
Les marchés boursiers américains ont subi les principaux revers de la guerre commerciale du président Donald Trump pour l'instant, mais ils se sont redressés vigoureusement depuis le “Liberation Day”. Nous maintenons une position neutre sur les actions américaines et avons augmenté légèrement leur poids récemment, en particulier dans les sociétés technologiques. Nous sommes neutres sur la zone euro et surpondérés dans les pays hors zone euro plus défensifs (Royaume-Uni, Suisse). Nous détenons toujours une petite position dans les petites et moyennes capitalisations de l'UEM.
Stratégie d'investissement sur mesure.
Que se passe-t-il dans le monde? Quelles sont les conséquences sur les marchés financiers? Dans la Stratégie d'investissement KBC, nous exposons en détail nos prévisions relatives à des régions, secteurs et thèmes spécifiques.
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